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Le Yémen plonge dans un complexe conflit guerrier : Automne noir !

mardi 16 août 2011

Jour après jour : le Yémen plonge dans le cahot politique, tribal, militaire, populaire... terrible destin de l’Arabie Heureuse.

Le Président Saleh vient de rentrer au Yémen, avec un accueil animé...
à suivre, hélas...

Le Yémen s’éternise... et le Président "pacifiste" s’imagine revenir au pays.
Ce jour, le 16 août 2011, les diverses dépêches et nos informations locales et amicales convergent vers les informations suivantes (synthèse l’Express) :

C’est en tout cas ce qu’annonce le président yéménite, en convalescence en Arabie saoudite, lors d’un discours télévisé ce mardi.
Le président yéménite a bien l’intention de regagner prochainement Sanaa. "A bientôt dans notre capitale", a lancé Ali Abdallah Saleh à ses partisans, dans un discours retransmis par la télévision à partir de Ryad où il est en convalescence, après avoir été blessé le 3 juin dans une attaque contre son palais.
Ainsi donc, contrairement à des informations de presse diffusées début août, il n’aurait pas renoncé à rentrer à Sanaa. Un journal panarabe affirmait alors que la pression américaine et la crainte d’un jugement à la Moubarak auraient eu raison du président yéménite.
L’opposition a "volé" des slogans
Saleh a profité de ce discours pour violemment critiquer l’opposition. Il a notamment accusé ses opposants d’avoir "volé" les slogans des jeunes manifestants qui contestent son régime. "Ces mal-pensants aux intérêts étroits ont volé les slogans des jeunes de la révolution qui campent place de l’université à Sanaa".
Pour le président en bonne forme visiblement, l’opposition, qui a l’intention de se réunir mercredi dans la capitale pour se fédérer et relancer ses demandes d’une transition politique, est composée de "résidus de marxistes, de talibans et de partisans de l’imam", l’ancien roi du Yémen.
Pendant ce temps, les combats se poursuivent. Vingt-trois membres de tribus yéménites ont été tués dans la nuit de lundi à mardi dans de violents combats avec la Garde républicaine, commandée par le fils du président, dans la région d’Arhab, au nord-est de Sanaa.
Les habitants d’Arhab appartiennent à la tribu des Bakil, la plus grande tribu du Yémen, laquelle a pris position en faveur des protestataires hostiles au président Saleh et que les autorités accusent d’être "des miliciens" du parti islamiste Al-Islah.


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