DECOUVERTE A AXUM : Palais de la Reine de Saba en mai 2008
Le monde est ému par la découverte de traces de la Reine de Saba
Ethiopie : découverte des "vestiges" du palais de la Reine de Saba.
Nos commentaires le 25 juin 2008 : De très nombreux articles ont été publiés en début mai et juin 2008 dans toutes les presses (françaises, européennes et mondiales). Le monde entier en est ému... Pour une fois, il est heureux que l’Ethiopie soit à l’honneur, d’une manière culturelle cette fois là, et non d’une manière négative. Cependant, nous ne croyons pas au sérieux de cette découverte, à l’annonce que nous considérons trop hâtive (engouement médiatique au moment de l’érection de la stèle rendue par les italiens dont l’inauguration est prévue le 10 septembre prochain, voir nos articles dont nos journaux « Reine de Saba infos »), et pas assez structurée ; cela ressemble pour nous, à la découverte fort passionnante, certes, d’un grand et vieux archéologue..., (il est certain que le site recèle immédiatement, soit à quelques dizaines de centimètres des « trésors ». Il est aussi certain, plus que certain même que Axum et la région soit le « berceau », - un des berceaux - de la civilisation abyssine/Ethiopienne, et même de la corne africaine liée à la civilisation sudarabe (Yémen, royaume sabéen), liée aussi avec le Sennar, … mais imaginer avoir découvert le palais de la Reine de Saba, cela revêt pour nous, hélas (et désolé de vous décevoir) du pur fantasme... Des archéologues travaillent sur ce thème depuis les années 1850, tant au Yémen, qu’à Oman, en Erythrée et en Ethiopie (et ailleurs, Palestine, Israël, Jordanie…). Nous citons Arnaud, Joseph Halévy, la mission danoise, et aussi nos contemporains : Pirenne, Breton, Robin, etc…), mais ne citons pas la mission fantaisiste d’André Malraux. Nous connaissons bien plusieurs équipes contemporaines (missions françaises, italiennes, allemandes, éthiopiennes et yéménites),… jusqu’à présent AUCUN écrit, tables, plaque en métal, bas-reliefs, bâtonnets, etc… n’a révélé de traces de cette fameuse reine. Mis à part la certitude de l’existence du Royaume de Saba (Yémen, capitale Maarib), et des villes annexées (actuellement en Erythrée, mer Rouge, Ethiopie), rien ne prouve le reste et l’existence de cette reine, tout comme l’histoire de sa visite à Jérusalem, de Ménélik, de l’Arche d’Alliance, etc… Enfin, si ces histoires oeuvrent pour le « bonheur et la paix » des hommes – et des femmes – pourquoi-pas. Vous pouvez répondre à ce thème sur notre rubrique « Forum ». merci.
Ethiopie : découverte des "vestiges" du palais de la Reine de Saba 08/05/2008 17:23
Des archéologues pensent avoir découvert des vestiges du palais de la reine de Saba à Axum, en Ethiopie, et d’un autel qui aurait contenu le trésor le plus précieux de l’histoire ancienne du judaïsme, l’Arche de l’Alliance, a annoncé l’Université de Hambourg.
La reine de Saba, reine légendaire du 10e siècle avant Jésus-Christ, figure en bonne place dans les écrits anciens, dont la Bible. Elle est parfois présentée comme épouse du Roi Salomon d’Israël, et à tout le moins comme relation très proche du monarque tant il est vrai qu’un fils serait né de leur rencontre.
La tradition éthiopienne rapporte que l’Arche, qui était sensée contenir les tablettes sur lesquelles étaient transcrits les Dix Commandements, avait été acheminée par leur fils Menelek vers l’Ethiopie, où elle se trouverait toujours.
L’Université de Hambourg a précisé que l’équipe d’archéologues a découvert des vestiges datant du 10e siècle avant JC à Axum-Dungur, sous d’autres vestiges, plus récents, d’un roi chrétien. Les vestiges plus anciens tendent à démontrer que le premier palais avait été détruit pour être reconstruit dans une configuration orientée vers l’étoile de Sirius, dont le fils Menelek serait devenu un adorateur alors qu’il avait la garde de l’Arche, un objet en bois d’acacia recouvert d’or... Des traces de sacrifices ont également été retrouvées sur l’autel.
Les recherches à Axum en Ethiopie ont débuté en 1999. Elles tentent de cerner les origines de l’Ethiopie et de l’église orthodoxe d’Ethiopie. Les résultats de ces recherches à ce jour inclinent à penser qu’un Culte de Sothis s’est développé en Ethiopie avec l’arrivée du Judaïsme et de l’Arche de l’Alliance et ce, jusqu’en 600 avant JC, indique l’Université de Hambourg.
LeVif.be, avec Belga
Mot(s) clé(s) liés à cet article : reine de saba - Ethiopie - archéologie